Histoire et Patrimoine
églises, chapelles et croix
Notre dame de Garlan
Également appelée Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de Saint Eloy, datant du XVIIe siècle.
Elle a été rebâtie de 1877 à 1879 selon les plans de l’architecte brestois Ernest Le Guerrannic et fut consacrée le 26 août 1879.
Elle comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, plus celle du clocher encastré, un transept et un chœur d’une travée droite avec abside à cinq pans.
Le Clocher date de 1877-1879 : la cloche, œuvre de Jean Jacob, date de 1760. La flèche polyédrique qui couronne la tour de ce clocher, haut de 25 mètres, est surmontée d’une croix métallique agrémentée d’une girouette en forme de coq. Les quatre clochetons qui l’encadrent possèdent des claveaux représentant des figures de lévriers ailés.
Chaire en bois sculpté (1893)
La tribune de cette chaire est ornée d’une sculpture représentant les quatre évangélistes accompagnés de leur symbole : Saint Luc et le bœuf, Saint Marc et le lion, Saint Matthieu et l’auge, Saint Jean et l’aigle.
La chaire date du XIXe siècle. C’est une œuvre du sculpteur Derrien. On voit au maître-autel une satue de La Vierge qui foule aux pieds un dragon tenant dans sa gueule une pomme, symbole du Mal.
L’église abrite aussi les statues de La Vierge Mère (XVIIe); Saint Eloi, Saint Nicolas, Saint Yves (à qui elle est également dédiée), Saint Marc accompagné de son lion, et de Saint Hubert.
Le calice et le patène du XVIIIe sont en sureté au presbytère de Plouigneau.
La Bannière de Saint Hubert
L’une des faces de cette bannière, peinte et décorée de broderies appliquées, représente Saint Hubert avec une biche à la poitrine trouée. Sur l’autre côté sur les festons, est évoquée Notre-Dame de Garlan avec l’ensemble du bourg, sur les festons.
chapelles et croix
Châteaux
Le château de Kervezec
Manoir privé datant de 1568 mais les origines de la construction du château restent obscures. Il a été remanié, mais sa partie ancienne garde encore un portail défendu par des meurtrières et une galerie à mâchicoulis.
Il présente des caractéristiques de la demeure noble, malgré les modifications subies au XIXe siècle. Il a en effet été modifié par Pol de Courcy, l’auteur de l’armorial de Bretagne, entre 1877 et 1879 : le bâtiment prolongeant vers le nord-est, le portail d’entrée à mâchicoulis a été démoli, le manoir s’est étendu vers le sud par la création de deux bâtiments parallèles terminés par une cour. L’intérieur a conservé son décor du XIXe siècle.
La mention la plus ancienne de ses propriétaires remonte à 1667, date à laquelle les châtelains sont François Rolland, seigneur de Kergréach, et son épouse, Jeanne Sanquer.
La tombe du dernier seigneur de Kervézec, Alain Louis Le Gualès (père de Mme de Courcy et époux de Guillotou de Kerdu), décédé en 1806, est visible dans la chapelle privée et dédiée à Notre-Dame de Lorette. En 1806, suite au mariage de Marie Félicité Le Gualès (fille d’Alain Louis Le Gualès) avec Arnaud Alexandre Potier de Courcy, Kérézec devient la propriété de la famille de Courcy.
De la famille de Courcy, le domaine passe à la famille Abrial (suite au mariage d’Alice de Courcy avec Hervé Abrial) puis à la famille Charmeil en 1979.
Le château du bois de la roche
Château privé, il date du XVIe et a été rénové. Dès 1546, propriété successive des familles de Languéouez, Le Blonsart du Bois de la Roche, Gillart de Villeneuve (vers 1820) et Forsanz.
On y voit un colombier et un moulin et une chapelle privée.
L’origine de la propriété remonte à la fin du Moyen-Âge, en 1427, et on l’attribue à un seigneur e la famille Eon de Foucault.
Sur sa façade Est, le château s’ouvre sur une cour bordée de bâtiments annexes (maison de garde, petite maison d’époque) et comprend en son centre un puits imposant. La façade opposée, quant à elle, s’ouvre sur un parc où, le long d’une allée principale, se mêlent harmonieusement arbres fruitiers, arbustes fleuris et arbres séculaires. À l’angle du parc, se dresse une petite chapelle du XVIIe siècle. Cette chapelle abritait autrefois une statue classée de la Vierge laquelle a malheureusement disparu.
Au bâtiment principal fût rattaché au cours des années 1930, une partie plus moderne reconnaissable à un style et un type de pierre différents.
Le château fut successivement habité par des familles nobles et paysannes mais également par les troupes allemandes en 1940.
Autres châteaux et manoirs
colombier de
kerrobant-vras
ou kerrohant
Ce colombier (XVIe siècle) compte 980 cases à nid, ou boulins, disposées en échiquier.
Le nombre élevé indique que le fief de Kerrohant devait s’étendre, sous le régime féodal, sur environ 500 hectares car la loi autorisait un couple de pigeons par hectare.